Ma vision et les projets qui me tiennent à coeur

ÉCONOMIE

L’économie genevoise, c’est une économie diversifiée, axée sur plusieurs secteurs à haute valeur ajoutée, tels que le négoce de matières premières, l’horlogerie, le secteur financier, l’industrie et les secteurs chimique, pharmaceutique et biotechnologique. Il est primordial de pouvoir renforcer ces différents secteurs en répondant à leurs besoins car ces entreprises sont une vitrine de Genève et de la Suisse dans le monde entier et représentent des dizaines de milliers d’emplois. Par exemple, nous pouvons penser à la promotion des métiers et à la formation de personnel qualifié pour ces secteurs. Un écosystème de collaboration entre les différentes institutions éducatives et les entreprises est une piste prometteuse.

L’hôtellerie et la restauration représentent également un grand nombre d’emplois. Ce secteur vient soutenir et compléter le besoin pour les grandes multinationales. Il est aujourd’hui fragilisé par la perte de gros événements culturelles tel que le salon de l’auto. Il faut dynamiser davantage notre canton avec des événements et activités attrayantes qui permettront de soutenir ce secteur.

Mais encore, Genève dispose d’un cadre favorable au développement d’un quartier d’innovation pour le domaine des technologies de l’information – tels que la blockchain, domaines à forte valeur ajoutée qui permettront de renforcer notre économie et offrir davantage d’emplois aux PME genevoises.

FISCALITÉ

En matière fiscale, les entreprises ont pu bénéficier en 2019 d’une belle réforme bien qu’il faille rester attentif au taux minimum d’imposition que la communauté internationale souhaite imposer à la Suisse. En priorité durant la prochaine législature, Il va falloir se concentrer sur les ménages, et en particulier sur la classe moyenne pour qui la charge fiscale reste encore trop élevée. Pour ce faire une rigoureuse gestion des deniers publics s’impose. Finalement, la pyramide fiscale à Genève est très fragile. C’est-à-dire qu’une très faible proportion de contribuables participe à une très grande part de l’impôt alors qu’une partie toujours plus importante de la population en bénéficie sans y contribuer. Ainsi, il est essentiel de ne pas alourdir davantage la charge fiscale qui pèse sur ces contributeurs et de tout mettre en œuvre pour une meilleure répartition à la contribution de l’impôt sur le revenu.

LOGEMENT

Afin de faire face à l’augmentation des loyers et à la pénurie de logements à Genève, il est nécessaire de faciliter l’accès à la propriété sur notre canton. Pour créer plus de logements tout en préservant les zones villa, il convient notamment d’augmenter davantage la part des PPE dans les zones de développement, puis de mettre en place des outils afin de faciliter l’acquisition de biens. En effet, à ce jour les propriétaires représentent 22 % de la population à Genève contre 36 % en Suisse. Une déduction fiscale des loyers, qui composent une part importante du budget des ménages, permettra de remédier aux prix élevés des logements dictés par la demande à Genève. D’autre part, elle permettra également d’amorcer les discussions afin d’abolir l’impôt de la valeur locative au niveau fédéral et ainsi permettre un meilleur accès à la propriété. L’autre défi majeur auquel notre canton doit faire face consiste en la transition énergétique des bâtiments. Seule une politique incitatrice et non contraignante pourra apporter des changements rapides. 

MOBILITÉ

En matière de mobilité, il est nécessaire de respecter les différents moyens de transport et de créer une cohésion entre eux sans oublier de prendre en considération les aspects pratiques et environnementaux. Par exemple, la généralisation des zones 30 km/h ne respecte pas cette multimodalité des transports et punit en privant les usagers de la liberté de choisir leur mode de transport. Elle prolonge leur temps de parcours et génère plus de pollution et des coûts supplémentaires autant pour les privés, les entreprises que pour les transports publics. Par ailleurs il est nécessaire de mettre en place un cadre légal pour les moyens de transports tels que les vélos et trottinettes électriques afin de réduire les accidents pour les piétons comme pour leurs usagers.

FORMATION

La formation est l’un des domaines les plus importants dans lequel il ne faut pas hésiter à investir. Investir, mais pas n’importe comment. En effet, je suis persuadé qu’il est nécessaire d’assurer une instruction de qualité, peu importe le niveau d’enseignement. Pour cela, il est impératif dans un premier temps de former les enseignants et de leurs donner tous les outils et le temps nécessaire pour se consacrer pleinement à leur métier. Puis, il s’agit également de suivre chaque élève en fonction de son niveau afin de permettre l’optimisation de sa formation. Les moyens de se renseigner sur les divers parcours professionnels doivent être particulièrement importants et je pense que tous les élèves doivent avoir les mêmes opportunités d’accéder à la formation de leur choix s’ils le souhaitent et s’ils réussissent les examens prévus pour l’orientation en question. Finalement, il ne faut pas sous-estimer la force de l’apprentissage qui permet à beaucoup de jeunes une intégration professionnelle rapide ainsi que de répondre aux besoins des entreprises qui composent le tissu économique local. Ainsi, il est plus qu’essentiel d’établir une collaboration forte entre les entreprises et l’État pour permettre d’identifier les besoins des parties et de faciliter la recherche de places d’apprentissages pour les demandeurs.

NUMÉRISATION

La numérisation a un grand rôle à jouer sur différents niveaux. Premièrement elle peut permettre une réduction drastique des charges de l’État ce qui permettra une réaffectation des ressources humaines pour les services qui en ont le plus besoin. Deuxièmement, elle peut permettre un accès plus complet à l’administration en ligne et ainsi générer moins de bureaucratie. Il est impératif d’effectuer une transition numérique en matière de communication. En effet, bon nombre de personnes utilisent aujourd’hui des smartphones, tablettes ou encore des ordinateurs au quotidien et ce sera d’autant plus inévitable pour les générations futures. Ainsi il est plus que primordial d’utiliser ces canaux de communications, que ce soit pour informer la population sur diverses décisions ou encore pour mener tout type de campagne de prévention. Finalement, la numérisation de certaines tâches ou services aura un impact positif sur l’environnement en réduisant drastiquement l’empreinte carbone, à savoir moins de papier, moins d’impressions, moins de transports, etc.